[ Marc Couturier ]

Marc Couturier révèle des choses sur lesquelles il « tombe par hasard » et qu’il donne à voir, sans les modifier.
Une feuille d’aucuba devient vitrail ; une plaque de placoplâtre un « Redressement ». Une promenade dans Amiens donne naissance aux Cabochons, « Redressement virtuel » d’éléments d’architecture.
Une douelle de foudre trouvée dans un chaix forme une sculpture presque primitive, et la présentation de fragments de foudre en Teatrini, un ensemble de petits paysages. Un morceau de poutre est la Cathédrale de Strasbourg… et ainsi à l’infini.

Ailleurs, il invite à la contemplation ou à d’autres voyages. Des Lames de samba recouvertes à la feuille d’or sont fichées dans les murs, les Dessins du troisième jour, tracés à la mine de plomb, évoquent la création dans la Genèse comme les dessins à la pointe d’argent ou ceux de la série Les Personnes, les animaux et les choses.
Toujours Marc Couturier montre le petit miracle, la poésie de l’« imprégnation et émanation » du laissé pour compte.

L’œuvre de Marc Couturier est représentée dans les grandes collections publiques et privées. Il a réalisé des vitraux pour l’église Saint-Léger à Oisilly (Côte-d’Or), une croix pour le chœur de la cathédrale Notre-Dame de Paris et l’autel de l’église de Saint-Denys du Saint-Sacrement dans le Marais à Paris.
(Texte galerie Maeght)
Exposition personnelle, 
galerie Maeght du 31 mars au 29 avril 2011
le lien.

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