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Robin Kid - Kingdom of Ends » (Galerie)

 

Robin Kid, Put Your Head Between Your Legs And Kiss Your A** Goodbye, 2023, huile sur toile, fonte d’aluminium, acier inoxydable, aluminium, 550 × 260 × 260 cm

« Je fabrique mes œuvres comme on monte des jouets » : les enfants perdus de Robin Kid


Robin Kid, a.k.a. The Kid, investit les espaces de la galerie Templon à Paris en détournant les images de la pop culture pour confronter le spectateur aux angoisses de sa génération.

Une vidéo de 3 minutes de présentation : 


Une interview de 20 minutes de l'artiste : 

Autodidacte, obsédé par la pop culture américaine, il puise dans le monde de la publicité, d’Internet, de l’industrie du divertissement et dans ses souvenirs d’enfance, pour mettre en lumière les névroses de notre temps et exprimer les angoisses des jeunes générations. Pour sa deuxième exposition à la galerie Templon, à Paris (du 2 septembre au 21 octobre 2023), l’artiste présente sa nouvelle série « Kingdom of Ends » et propose une expérience immersive qui allie peinture, sculpture et installation.

Pour en savoir plus : Galerie Templon
28, rue du Grenier-Saint-Lazare 75003 Paris
Du 2 septembre au 21 octobre 2023

Œuvres, thèmes, questions de référence / BAC 2022

 La note de service du 27 avril 2020 relative aux œuvres, thèmes, questions de référence du baccalauréat pour l'enseignement de spécialité d'arts plastiques en classe terminale est abrogée à la rentrée scolaire 2021.

Le programme de l'enseignement de spécialité d'arts plastiques de la classe terminale institue des questions limitatives régulièrement renouvelées et publiées au Bulletin officiel de l'éducation nationale en vue de l'épreuve terminale du baccalauréat. Mobilisant une culture plastique et artistique personnelle, ces questions limitatives s'appuient sur des connaissances et des compétences travaillées tout au long du cycle terminal. Elles sont reliées aux champs de questionnements des programmes qu'elles éclairent au moyen d'études de cas communes à tous les élèves, selon des problématiques et des pratiques spécifiques ou plurielles.

Leur approche est conduite :

- principalement à partir du champ des questionnements plasticiens, structuré autour de trois domaines d'étude, et, dans une moindre mesure, des champs des questionnements artistiques interdisciplinaires et transversaux ;

- en mobilisant les compétences travaillées des programmes d'arts plastiques du lycée.


À compter de la rentrée scolaire 2021, les œuvres, thèmes, questions de référence retenus sont :


Mise en scène de l'image :

- Barbara Kruger (1945-), Untitled (Sans titre), 1994-95, dimensions variables, installation de sérigraphies photographiques sur papier, Cologne, museum Ludwig, collection Ludwig ;

- William Kentridge (1955-), More Sweetly Play the Dance  (Jouer la danse plus doucement), 2015, dimensions variables, installation vidéo 8 canaux haute définition, 15 min, avec 4 porte-voix, Ottawa, musée des Beaux-arts du Canada.


Du projet à la réalisation d'une œuvre monumentale :

- Claude Monet (1840-1926), Cycle des Nymphéas du musée de l'Orangerie, entre 1897 et 1926, huile sur toile, H. : 1,97 m, L. : environ 100 m linéaires, surface environ 200 m2, Paris, musée de l'Orangerie ;

- Huang Yong Ping (1954-2019), Serpent d'océan, 2012, aluminium, sculpture monumentale, L. : 128 m, H. : 3 m, création pérenne dans le cadre du parcours Estuaire, Saint-Brevin-les-Pins, Pointe de Mindin, Loire-Atlantique.


Ces études de cas communes ne constituent pas un corpus auquel se limiterait la culture plastique et artistique en classe terminale. Selon leurs spécificités, elles sont ainsi régulièrement articulées et mises en dialogue avec d'autres références. Celles-ci sont choisies par le professeur, dans une perspective diachronique et dans des aires géographiques diverses, pour nourrir et jalonner le parcours de culture plastique et artistique, dont la mise en œuvre est opérée tout au long du cycle terminal.

Sans s'interdire des connexions pertinentes avec d'autres composantes du programme, ces études de cas sollicitent certaines dimensions et problématiques de la création artistique permettant de travailler, de manières spécifiques et opportunes, une sélection de questionnements prioritairement mobilisés des programmes de l'enseignement de spécialité. Ce cadre commun de référence est précisé ci-dessous.


Questionnements des programmes prioritairement mobilisés

Domaines du champ des questionnements plasticiens


Domaines de l'investigation et de la mise en œuvre des langages et des pratiques plastiques :

- la représentation, ses langages, moyens plastiques et enjeux artistiques. Rapport au réel : mimesis, ressemblance, vraisemblance et valeur expressive de l'écart ;

- la figuration et l'image. Figuration et construction de l'image : espaces narratifs de la figuration et de l'image, temps et mouvement de l'image figurative ;

- la matière, les matériaux et la matérialité́ de l'œuvre. Élargissement des données matérielles de l'œuvre :intégration du réel, usages de matériaux artistiques et non-artistiques.


Domaines de la présentation des pratiques, des productions plastiques et de la réception du fait artistique :

- la réception par un public de l'œuvre exposée, diffusée ou éditée. Monstration de l'œuvre vers un large public : faire regarder, éprouver, lire, dire l'œuvre exposée, diffusée, éditée, communiquée.


Domaines de la formalisation des processus et des démarches de création :

- l'idée, la réalisation et le travail de l'œuvre. Projet de l'œuvre : modalités et moyens du passage du projet à la production artistique, diversité́ des approches.


Champ des questionnements artistiques interdisciplinaires

- Théâtralisation de l'œuvre et du processus de création.


Champ des questionnements artistiques transversaux

- L'artiste et la société : faire œuvre face à l'histoire et à la politique.

Elsa Schiaparelli au MAD (musée des arts déco)

 


Du 6 juillet 2022 au 22 janvier 2023

Le musée des Arts décoratifs (MAD) à Paris met à l’honneur l’œuvre audacieuse et inspirante d’Elsa Schiaparelli, créatrice italienne, dont l’inspiration s’est nourrie d’une relation privilégiée avec les artistes du milieu de l’avant-garde parisienne des années 1920 et 1930. « Shocking ! Les mondes surréalistes d’Elsa Schiaparelli » réunit 577 œuvres dont 212 costumes et accessoires de mode, mis en regard de 365 peintures, sculptures, bijoux, flacons de parfum, céramiques, affiches et photographies signées des plus grands noms de l’époque, de Man Ray à Salvador Dalí, de Jean Cocteau à Meret Oppenheim ou encore d’Elsa Triolet.

Pour en savoir plus, cliquer ici

Bac/ Barbara Kruger - Mise en scène de l'image


 Barbara Kruger (1945-), Untitled (Sans titre), 1994-95, dimensions variables, installation de sérigraphies photographiques sur papier. Cologne, museum Ludwig, collection Ludwig

Mise en scène de l'image.

Trouver 30 mots clefs permettant de construire une analyse à partir de cette oeuvre.

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Bill Viola



Exposition collective "L'Insoutenable légèreté de l'être" 
du 26 janvier au 03 mars 2011 chez Yvon Lambert

Les artistes présentés dans cette exposition explorent les différents aspects de la condition humaine tels que lʼamour, le bonheur, le désir, la solitude et le désespoir. Les œuvres exposées reflètent dʼune certaine manière toutes les gammes des émotions humaines.
Cette exposition, en quête de sens, montre la vie à la fois dans tout ce quʼelle a de plus terrifiant et dʼétrange, mais aussi dans tout son aspect contemplatif, sublime, et spirituel

Une très belle exposition, des œuvres poignantes, souvent dérangeantes ou déstabilisantes. 

Statut de l'œuvre et présentation.
Mondialement reconnu, Bill Viola est aujourd'hui un des artistes majeurs de l'image électronique. Né en 1951, il a grandi à l'ère des premiers développements de l'art vidéo. Dès ses études et ses premiers travaux d'artiste, il privilégiait ce nouveau médium pour en explorer les multiples possibilités artistiques : captations de performances, mises en espace des images et des moniteurs vidéo, exploitation du potentiel plastique, sémantique, symbolique des projections sur de grandes surfaces, etc. Au moyen d'installations intimistes ou monumentales, ses créations interrogent le rapport au temps de l'œuvre et au réalisme des sensations, des émotions et des expériences. Sculptant le temps, bouleversant les perceptions, immergeant le spectateur, Bill Viola propose une relation différente aux images animées. Il en pousse notamment les conventions narratives pour rejoindre parfois l'idée de « tableaux animés ». Il associe le visuel, le sonore et l'espace. Il tire parti des appareils et des technologies (caméras, optiques scientifiques, systèmes numériques...), des formats et des qualités des écrans (miroirs, moniteurs multiples, rétroprojecteurs...). Il joue de divers effets (ralentissements, grossissements, pétrifications...). Nombre de ses créations ouvrent des dialogues entre la modernité du médium digital et un univers d'images s'inscrivant dans l'histoire de l'art.

Sélection d'œuvres
- des bandes vidéo aux écrans plasma : The Reflecting Pool, 1977-79 ; Chott El-Djerid, 1979 ; Reverse Television - Portraits of Viewers, 1983-1984 ; Deserts, 1994 ; Walking on the Edge et The Encounter, 2012 ; The Dreamers, 2013 ;
- sculptures vidéo et installations : Heaven and Earth, 1992 ; The Sleepers, 1992 ; The Veiling, 1995 ; The Crossing, 1996 ; Going Forth By Day, 2002 ; The Tristan Project (Fire Woman et Tristan's Ascension), 2005 ;
- références aux grands maîtres : The Sleep of Reason, 1988 ; The Greeting, 1995 ; The Quintet of the Astonished, 2000.

David Hockney, A Year in Normandy/ Contrepoint

 Cette frise longue de 80 mètres a été réalisée sur iPad et donne à voir les paysages naturels du Pays d'Auge, où réside l'artiste britannique, et leur évolution au fil des saisons. Elle fait écho aux Nymphéas de Claude Monet, œuvre emblématique du musée, ainsi qu'à la Tapisserie de Bayeux, qui a inspiré David Hockney.

David Hockney, A Year in Normandy/ Pour en savoir plus, c'est ici.

13 octobre 2021 au 14 février 2022


Anselm. Kiefer/ Pour Paul Celan/ Grand Palais éphémère



« Celan ne se contente pas de contempler le néant, 

il l’a expérimenté, vécu, traversé ». Anselm Kiefer, 20 juin 2021

Quinze ans après avoir inauguré la série des Monumenta au Grand Palais en 2007, Anselm Kiefer est le premier plasticien à investir l’intégralité de l’espace du Grand Palais Éphémère, pour un projet inédit.
Avec Pour Paul Celan, il poursuit son travail sur la mémoire européenne, traversée par ses conflits. Installées dans les volumes uniques du Grand Palais Éphémère au moyen d’une scénographie minimale, des sculptures, des installations et des toiles de grand format, conçues entre 2015 et 2021, interagissent avec la poésie inapaisée du grand poète de langue allemande Paul Celan, dont l’œuvre a sans cesse été présent dans les peintures d’Anselm Kiefer. Fragments de textes tracés à la craie, pigments et matériaux végétaux composent cette relecture picturale du texte de Celan, qui, après avoir connu l’horreur des camps, a entrepris sa vie durant d’utiliser le langage comme un outil contre l’oubli et la barbarie - parce qu’il est nécessaire de se tourner, souvent, vers le passé pour mieux comprendre notre avenir.

Du 17 décembre 2021 au 11 janvier 2022.

Pour en savoir plus, Grand palais Ephémère.

Bertrand Lavier/. Bourse du commerce/


 Bertrand Lavier investit la Bourse du Commerce Pinault Collection jusqu’au 31 décembre 2021. L'artiste français expose des objets et formes, revisitant certains des grands « chantiers » ou périodes de son œuvre dans les vingt-quatre vitrines du Passage, construites pour l'Exposition Universelle de 1889. 

"Dans ces vitrines, Bertrand Lavier expose des objets et des formes qu’il arrache au quotidien, autant qu’à l’histoire de l’art, et qu’il joue à déplacer afin d’interroger leur valeur à travers l’assemblage (superposition, inversion, rébus...), le soclage, le prélèvement, etc. La valeur d’usage de l’objet est annulée ; il devient signe, matière à penser. L’artiste réinvestit avec humour des objets prosaïques, industriels, des procédés ; il explore la nature même de l’œuvre, la question de la signature, de la peinture, de l’original, du geste artistique."

Pour en savoir plus, cliquer sur le lien : ici

Lieu : Bourse du commerce, Pinault collection, 2 rue de Viarmes - 75001 Paris

Joan Foncubeta


Artiste contemporain catalan, Joan Fontcuberta a connu pendant sa jeunesse la dictature franquiste, et avec elle la censure et la falsification de l’information

Diplômé en sciences de l’information, théoricien, critique, historien et professeur, il questionne dans son travail toutes les formes de prétendue vérité

Son œuvre, s’appuyant sur les possibilités offertes par l’image photographique et ses capacités de manipulation, nous entraine dans une réalité à la fois vraisemblable et insolite.

Pour plus d'info, [c'est ici]

Bac/ Mise en scène de l'image

       

Mise en scène de l'image : 

- Carmontelle, Louis Carrogis dit (1717-1806), Les Quatre Saisons, 1798, transparent long de 42 mètres, aquarelle, gouache et encre de Chine sur 119 feuilles de papier doublé de soie. Sceaux, musée du Domaine départemental

- Barbara Kruger (1945-), Untitled (Sans titre), 1994-95, dimensions variables, installation de sérigraphies photographiques sur papier. Cologne, museum Ludwig, collection Ludwig

- William Kentridge (1955-), More Sweetly Play the Dance (Jouer la danse plus doucement), 2015, dimensions variables, installation vidéo 8 canaux haute définition, 15 min, avec 4 porte-voix. Ottawa, musée des beaux-arts du Canada

Bac/ William Kentridge - Mise en scène de l'image



William Kentridge (1955-), More Sweetly Play the Dance (Jouer la danse plus doucement), 2015, dimensions variables, installation vidéo 8 canaux haute définition, 15 min, avec 4 porte-voix. Ottawa, musée des beaux-arts du Canada

Conversation entre William Kentridge et Denis Hirson : Le lien ici

et / Carnets d'Egypte

Les Transparents de Carmontelle - Mise en scène de l'image



Carmontelle, Louis Carrogis dit (1717-1806), Les Quatre Saisons, 1798, transparent long de 42 mètres, aquarelle, gouache et encre de Chine sur 119 feuilles de papier doublé de soie. Sceaux, musée du Domaine départemental

Peu connues du grand public, ces œuvres permettent d'aborder trois questions fondamentales en lien avec le programme de terminale :
-la théâtralisation de l'image, 
- la relation du spectateur avec l'image
-la sollicitation des sens
-caractère nomade de la monstration de l'œuvre. 
-caractère éphémère de la monstration

La liste des ressources documentaires gratuites ci-dessous visent à éclairer les connaissances :

Bill Viola - The Reflecting Pool - Mise en scène de l'image

 

Jeux de présence/absence de l’homme au cœur du dispositif

Analyser la place de l’homme dans cette œuvre au niveau de la forme (dans le cadre, le champ et le hors-champ) et du contenu (récit, discours produit).

L'homme face à la nature

Dans cette vidéo, Bill Viola offre à son personnage principal une place centrale en le plaçant au milieu du cadre. Celui-ci est entouré par la nature : la forêt derrière lui et la mare devant laquelle il se tient. La bande sonore est, quant à elle, exclusivement composée des bruits du vent : son de la nature par excellence.
The Reflecting Pool semble donc mettre en scène l’immersion totale de l’homme au sein de la nature. Cette idée de fusion atteint son paroxysme lorsque l’image de l’homme se fond progressivement dans le paysage, comme s’il était absorbé par la forêt à l’arrière-plan. La disparition de son reflet dans l’eau au moment du saut avait précédemment amorcé cet effacement de l’humain dans le végétal. Homme et nature ne forment alors plus qu’une seule entité.
Par ailleurs, on peut également déceler dans cet « effacement » une réflexion sur la condition de l’être humain vis-à-vis de la nature : à savoir l’aspect éphémère et mortel de l’homme opposé à la toute-puissance de la nature. Comme si la nature reprenait ses droits, elle gomme toute présence humaine.
Au cours du temps, l’homme passe donc d’une place centrale à une place hors-champ tout à fait singulière. En effet, Bill Viola propose avec cette vidéo un hors-champ basé sur les éléments naturels : le hors-champ de la forêt quand le personnage s’efface et quand il s’éloigne vers la fin de la vidéo et le hors-champ de l’intérieur du bassin, matérialisé par la sortie de l’eau du personnage à la fin de la séquence.

L'homme face au temps

L'image animée dans l'enseignement des arts plastiques


Texte introductif à la Lettre TIC’Édu n°14 consacrée aux images animées
Par Sandra GOLDSTEIN, IA-IPR arts plastiques, académie de Lyon
Grâce à l’évolution des technologies, collégiens et lycéens ont rapidement assimilé les outils de réalisation de vidéos (smartphones, caméra Gopro ©,…) et de leur diffusion spontanée (YouTube ©, Facebook ©,…). Mais, faute de recul critique, ces usages ne s’apparentent que rarement à une pratique raisonnée et sensible de la vidéo. Dans le même temps, les artistes contemporains sont de plus en plus nombreux à intégrer des images animées dans leurs œuvres. Or, alors que le besoin d’éducation à l’image animée est réel, cette dernière reste une pratique plastique complexe à traiter dans le cadre du cours d’arts plastiques. Cette Lettre TIC’Edu propose quelques pistes de réflexion pour guider les professeurs dans leur enseignement.

Bill Viola




Bill Viola
En appui sur des œuvres de Bill Viola, le professeur soutiendra l'investigation de l'entrée de programme portant sur le statut de l'œuvre et présentation.

En appui sur des œuvres de Bill Viola, le professeur soutiendra l'investigation de l'entrée de programme portant sur « le statut de l'œuvre et présentation » (extrait du programme fixé par l'arrêté du 21 juillet 2010, B.O. spécial n° 9 du 30 septembre 2010).
Mondialement reconnu, Bill Viola est aujourd'hui un des artistes majeurs de l'image électronique. Né en 1951, il a grandi à l'ère des premiers développements de l'art vidéo. Dès ses études et ses premiers travaux d'artiste, il privilégiait ce nouveau médium pour en explorer les multiples possibilités artistiques : captations de performances, mises en espace des images et des moniteurs vidéo, exploitation du potentiel plastique, sémantique, symbolique des projections sur de grandes surfaces, etc. Au moyen d'installations intimistes ou monumentales, ses créations interrogent le rapport au temps de l'œuvre et au réalisme des sensations, des émotions et des expériences. Sculptant le temps, bouleversant les perceptions, immergeant le spectateur, Bill Viola propose une relation différente aux images animées. Il en pousse notamment les conventions narratives pour rejoindre parfois l'idée de « tableaux animés ». Il associe le visuel, le sonore et l'espace. Il tire parti des appareils et des technologies (caméras, optiques scientifiques, systèmes numériques, etc.), des formats et des qualités des écrans (miroirs, moniteurs multiples, rétroprojecteurs, etc.). Il joue de divers effets (ralentissements, grossissements, pétrifications, etc.). Nombre de ses créations ouvrent des dialogues entre la modernité du médium digital et un univers d'images s'inscrivant dans l'histoire de l'art.

Le professeur pourra sélectionner des œuvres parmi celles indiquées ci-après, à titre de repères, sans pour autant devoir s'y limiter :
- des bandes vidéo aux écrans plasma : The Reflecting Pool, 1977-79 ; Chott El-Djerid, 1979 ; Reverse Television - Portraits of Viewers, 1983-1984 ; Deserts, 1994 ; Walking on the Edge et The Encounter, 2012 ; The Dreamers, 2013 ;
- sculptures vidéo et installations : Heaven and Earth, 1992 ; The Sleepers, 1992 ; The Veiling, 1995 ; The Crossing, 1996 ; Going Forth By Day, 2002 ; The Tristan Project (Fire Woman et Tristan's Ascension), 2005 ;
- références aux grands maîtres : The Sleep of Reason, 1988 ; The Greeting, 1995 ; The Quintet of the Astonished, 2000.


Le lien ici.
ou encore ici.

[Spé Arts Plastiques] Oeuvres au programme

Arts plastiques


Autoportrait de Véronese.

Paolo Caliari, dit Véronèse, fresques de la villa Barbaro à Maser (1560-1561)
Plus d'infos

Véronèse, fresques de la villa Barbaro - Mise en scène de l'image

Paolo Caliari, dit Véronèse, 
fresques de la villa Barbaro à Maser (1560-1561)

Au-delà d'un dialogue entre la peinture et l'architecture, les fresques de la villa Barbaro témoignent de l'ambition de Véronèse d'instaurer une relation entre l'observateur et l'œuvre. Les séquences architecturales (vestibules, escaliers, galeries, passages en enfilade, espaces de réception et de vie, etc.) et le programme iconographique (thèmes mythologiques et religieux riches d'évocations narratives et bucoliques) organisent un vaste espace scénique. Le spectateur est stimulé pour être un observateur, mais il est aussi observé par les protagonistes des représentations. Insertion de l'image dans l'architecture, jeux sur les points de vue et les proportions, surgissements de personnages et ouvertures sur des espaces fictifs, déplacements, expérience temporelle des dispositifs narratifs, sont autant de modalités qui visent à englober le spectateur dans l'œuvre.

Le site officiel de la villa Barbaro de Maser est construit sur la base des plans de la villa.
Pour chaque salle est proposé un diaporama automatisé des fresques situées dans ladite salle. (En italien et en anglais uniquement)

Plus d'infos ici ici ou .
Plus d'infos

Bill Viola - Mise en scène de l'image



Mondialement reconnu, Bill Viola est aujourd'hui un des artistes majeurs de l'image électronique. Né en 1951, il a grandi à l'ère des premiers développements de l'art vidéo. Dès ses études et ses premiers travaux d'artiste, il privilégiait ce nouveau médium pour en explorer les multiples possibilités artistiques : captations de performances, mises en espace des images et des moniteurs vidéo, exploitation du potentiel plastique, sémantique, symbolique des projections sur de grandes surfaces, etc. Au moyen d'installations intimistes ou monumentales, ses créations interrogent le rapport au temps de l'œuvre et au réalisme des sensations, des émotions et des expériences.

Sculptant le temps, bouleversant les perceptions, immergeant le spectateur, Bill Viola propose une relation différente aux images animées. Il en pousse notamment les conventions narratives pour rejoindre parfois l'idée de « tableaux animés». Il associe le visuel, le sonore et l'espace. Il tire parti des appareils et des technologies (caméras, optiques scientifiques, systèmes numériques, etc.), des formats et des qualités des écrans (miroirs, moniteurs multiples, rétroprojecteurs, etc.). Il joue de divers effets (ralentissements, grossissements, pétrifications, etc.). Nombre de ses créations ouvrent des dialogues entre la modernité du médium digital et un univers d'images s'inscrivant dans l'histoire de l'art.

Le professeur pourra sélectionner des œuvres parmi celles indiquées ci-après, à titre de repères, sans pour autant devoir s'y limiter :

- des bandes vidéo aux écrans plasma :  
The Reflecting Pool , 1977-79
Chott El-Djerid, 1979
Reverse Television - Portraits of Viewers, 1983-1984
Deserts, 1994
Walking on the Edge et The Encounter , 2012
The Dreamers, 2013

- sculptures vidéo et installations :
Heaven and Earth , 1992
The Sleepers, 1992
The Veiling, 1995
The Crossing, 1996
Going Forth By Day, 2002
The Tristan Project (Fire Woman et Tristan's Ascension), 2005

- références aux grands maîtres :
The Sleep of Reason , 1988
The Greeting, 1995
The Quintet of the Astonished , 2000


Le lien vers une vidéo / exposition au grand palais en 2014 : ici
Bill Viola est sans conteste le plus célèbre représentant de l’art vidéo. Un large corpus de son œuvre, allant de 1977 à aujourd’hui, mêlant tableaux en mouvement et installations monumentales, est pour la première fois présenté au Grand Palais. Dans une quête à la fois intimiste et universelle, l’artiste exprime son cheminement émotionnel et spirituel à travers de grands thèmes métaphysiques - vie, mort, transfiguration

Son site : ici.

Dans le cadre des questions limitatives de l'option facultative Arts plastiques toutes séries, CANOPE met à disposition gratuitement une synthèse multimédia rédigée par François Germa qui servira de point d'appui à tous les professeurs d'arts plastiques enseignant en Terminale. Ce document peut être également utilisé par tous les autres professeurs tant au collège qu'au lycée pour aborder en particulier la vidéo comme médium.
Extrait:
"Le foisonnement des images vidéo de Bill Viola sur YouTube, Vimeo, Dailymotion ou sur d'autres sites plus spécialisés dans la ressource vidéographique artistique constitue pour l'élève un premier accès à l’œuvre de l'artiste, mais pour le professeur un premier défi pédagogique. En effet, la disponibilité de nombreux extraits de vidéos de Bill Viola ou d'images anonymes filmées dans ses expositions offre un panorama varié mais trompeur, que l'enseignant aura la charge de mettre en perspective et en problème. Trompeur parce que décontextualisé, ce panorama d'images conserve leur nature vidéographique mais les détache de leurs conditions de réception comme parties d'une installation, en ne rendant pas toujours aisément compte de leur dimension spatiale et sensible spécifique. C'est pourquoi la question de l'expérience du spectateur et de son rôle aura une place prépondérante dans nos commentaires.
La synthèse multimédia proposée ici a donc comme double objectif d'opérer un choix thématisé et commenté pour aider les professeurs à accéder rapidement à ce qui peut leur être le plus utile pour commencer leur travail, et de problématiser cet accès à l'oeuvre et la démarche de l'artiste, en lien avec quelques axes de travail majeurs"
Synthèse multimédia par François Germa sur Canopé

Bill Viola au Grand-Palais


Evènement majeur du mois de mars à Paris, la rétrospective de Bill Viola au Grand Palais. Viola est sans conteste le plus célèbre représentant de l’art vidéo. Un large corpus de son oeuvre, allant de 1977 à aujourd’hui, mêlant tableaux en mouvement et installations monumentales, est pour la première fois présenté au Grand Palais. Dans une quête à la fois intimiste et universelle, l’artiste exprime son cheminement émotionnel et spirituel à travers de grands thèmes métaphysiques - vie, mort, transfiguration…

Informations, articles et vidéo sur le site du Grand Palais [ici].

Joan Fontcuberta, série Fauna

Attention archive/ pas d'actualité

Mise en espace et mise en scène :  

Joan Fontcuberta, série Fauna (Faune).
Une des oeuvres de la série Fauna,
intitulée "Centaurus Neandentalentis"

Photographe contemporain catalan mais aussi diplômé en sciences de l'information, Joan Fontcuberta fait œuvre d'analyste exigeant de la transmission de l'information et questionne pour cela toutes les formes de prétendues vérités. Sa démarche est simulatrice et s'appuie sur les possibilités offertes par l'image photographique et ses capacités de manipulation. La série « Faune », créée entre 1985 et 1989, est un mélange de photographies, textes, cartographies, schémas, vitrines et vidéos dont l'installation simule avec force détails les découvertes faites par un soi-disant professeur Ameisenhaufen, zoologiste de son état. Par l'insolite et le vraisemblable, Joan Fontcuberta gagne la confiance du spectateur.

Site de l'artiste : http://www.fontcuberta.com/


Un article sur un blog très complet ici.