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Dossier - "Fallingwater" / chef d'oeuvre de Franck Lloyd Wright


 "Space is the breath of art.
L’espace est le souffle de l’art. 
FL Wright


Frank Lloyd Wright (Architecte américain), « Fallingwater » ( La maison sur la cascade), 1935-1939, Baer Run , Pennsylvanie , Etats-unis. Commande privée. Matériaux :   Béton armé, pierres (carrières locales), rochers (sur le site), verre.   

Mots-clefs, concepts et questionnements/ problématique :
Harmonie, force du lieu, contraintes, continuité entre les espace intérieurs et extérieur, fluidité, circulation, transparence et opacité, ouverture, temps et les saisons, sonorité et silence, sens, immobilisme et dynamisme, complexité du volume (ce n'est pas un simple parallélépipède), interaction et interpénétration arbre/ architecture, brut, minéral, point de vue, circulation, découverte, surprise, innovations, maison de vacances, campagne, palette de matériaux, texture, naturel, nature, brut, pierre, eau, cascade, été versus hivers, changement de fonction… environnement, contexte, cohérence, linéaire, moderniste, porte-à-faux, béton armé, inspiration, géométrique, ... volumes, terrasses, cruciforme, site escarpé, dialogue, strates, ...

Citations de Franck Lloyd Wright
«Vous écoutez Fallingwater de la même façon que vous écoutez le calme de la campagne».
"Les bâtiments, aussi, sont des enfants de la terre et du soleil."
"La simplicité, c’est l’harmonie parfaite entre le beau, l’utile et le juste." 
"Je déclare que l’heure est venue pour l’architecture de reconnaître sa propre nature, de comprendre qu’elle dérive de la vie."
"No house should ever be on a hill or on anything. It should be of the hill. Belonging to it. Hill and house should live together each the happier for the other."
Aucune maison ne devrait jamais être sur une colline ou sur quoi que ce soit. Il devrait être de la colline. Lui appartenant. Colline et maison doivent vivre ensemble chacun plus heureux pour l’autre.
"Noble life demands a noble architecture for noble uses of noble men. Lack of culture means what it has always meant : ignoble civilization and therefore imminent downfall."
Une vie noble exige une architecture noble pour des usages nobles des hommes nobles. Le manque de culture signifie ce qu’elle a toujours signifié: la civilisation ignoble et la chute est imminente .

Gestes/ Miel, pollen...

Wolfgang Laib, Pollen from Hazelnut, 2002 © Wolfgang Laib

 Depuis le milieu des années 1970, Wolfgang a produit des sculptures et des installations caractérisées par une présence sereine et beauté réductrice. Ces travaux sont souvent réalisés à partir d'un ou de la combinaison de deux matériaux, accumulés à partir d'éléments naturels, comme le lait, le marbre, le pollen, le riz et la cire d'abeille, qui ont été choisis pour leur valeur de pureté et d'associations symboliques. Se traçant une voie artistique singulière depuis plus de 30 ans, Wolfgang Laib amplifie les propriétés matérielles et les processus intrinsèques de la nature. Il a déclaré que « le pollen est le début potentiel de la vie de la plante. C'est aussi simple, aussi beau, et aussi complexe que cela. Et bien sûr cela génère de nombreuses pensées. Je pense que chaque être vivant connaît l'importance du pollen. »



Pour son dernier ouvrage, Preservation, le photographe américain Blake Little a fait poser ses modèles... recouverts de miel. Un pari surprenant, mais dont le résultat vaut le détour par son esthétique étrange, qui souligne les contours et donnent aux personnages une teinte surprenante.

"Quel est votre secret pour avoir du succès ? - Offrir du bon miel à la bonne mouche au bon moment et au bon endroit."
Salvador Dali
 

Xavier Veilhan/ Portrait mode

Xavier Veilhan dans son studio, Paris, 2023. Photo : Claire Dorn. Avec l'aimable autorisation de l'artiste et de Perrotin




 Perrotin a le plaisir de présenter Portrait Mode, une exposition personnelle de Xavier Veilhan à Paris. Le mode portrait semble être le renouveau d'un genre historique grâce à sa transformation numérique : le portrait (et l'autoportrait) a proliféré sans fin. Dans l'exposition, le portrait est présenté en deux dimensions (en combinant les techniques de marqueterie et de peinture) et en trois dimensions (en utilisant des sculptures numériques en bois massif, entre autres). 

Les sujets sont des amis de l'artiste, des membres du personnel du studio et des animaux de tous les jours (oiseaux). Ici, l'auto-célébration de chaque individu à travers l'image est remplacée par la célébration de tout à travers l'objet.


Il y a un terme que Xavier Veilhan utilise souvent lorsqu'il parle de son travail : la présence. La présence dans l'espace des sculptures et des images qui sont libérées de la bidimensionnalité du mur en se matérialisant sous forme de bas-reliefs ou de volumes illusionnistes. La présence des corps des spectateurs se promenant autour d'expositions parfaitement conçues sous la forme de jardins ou de paysages synthétiques. La présence de passants qui partagent l'espace urbain avec ses statues d'animaux, de personnes anonymes, de monstres et d'architectes. La présence des corps en mouvement des artistes et des danseurs qui apparaissent souvent dans ses films ou ses spectacles.

J'essaie de faire des œuvres qui sont visibles en un quart de seconde, un peu comme un "big bang visuel". La chose la plus intéressante est l'écho qui en découle. Plus précisément, les objets et les sculptures destinés à être dans un espace public sont conçus pour interagir avec un monde qui les entoure, mais ce monde ne les reconnaît parfois pas. C'est aussi ce qui m'intéresse, d'apparaître comme l'abri de bus ou le lampadaire et de laisser l'objet être accueilli et interprété d'une manière que je ne contrôle pas.

— Xavier Veilhan
JUNE 2 - JULY 29, 2023
Pour en savoir plus

[ La notion de paysage ] - Ressources



 Le paysage est un "genre" en peinture, comme ... la nature-morte, la peinture d'Histoire, le nu, ...

Cf. quelques références et figures  à développer...
Impressionnisme. Ecole de Barbizon. Fontainebleau...
Poussin. Claude Lorrain, Jean-Baptiste Corot, John Constable, Gustave Courbet, Monet, Sisley, Boudin, Pissaro, Matisse, Derain, Gauguin, Paul Cézanne, William Turner...

Quelques dossiers dignes d'intérêt ici :

Une sélection d'œuvres du musée du Louvre ici.

Nature et Idéal, le paysage à Rome (1600-1650): Carrache, Poussin, Le Lorrain (exposition du Grand Palais, 2011, avec dossier élèves).

L'Orientalisme : dossier pédagogique du Musée d'Orsay.

La peinture de paysage au XIXe s. : dossier pédagogique du Musée d'Orsay.

Le Fauvisme : dossier pédagogique du Musée national d'Art moderne.
    Le mouvement land-art.


    Mots clefs :  jardins, nature/ culture, espace, cadrage, romantisme... paysagistes et architectes...
    ... To be continued...*

    Renverser les yeux/ Jeu de Paume


    autour de l'arte povera 1960-75

    photographie, film, vidéo
    Du 11 octobre 2022 au 29 janvier 2023

     Les travaux et expérimentations visuelles des avant-gardistes italiens des années 70 sont ici mis à l’honneur dans cette exposition à travers des livres, des affiches, des diapositives, des photographies, illustrant le formidable décloisonnement des arts de l’époque, notamment dans le domaine de l’image et de la représentation.

    JEU DE PAUME
    Jusqu'au 29 janvier 2023
    1 place de la Concorde, 75001

    Art et la Nature

    "L’art doit se perdre dans la nature, il faut même qu’on le confonde avec elle. »
     Citation de Jean Arp.

    « Je dessine ce qui repose, vogue, monte, mûrit, tombe... Ce sont des souvenirs de formes
    végétatives, biologiques, de couleurs qui s’éteignent, d’harmonies qui se perdent. La
    genèse, la naissance, l’éclosion se font souvent dans un état de rêve aux yeux ouverts et ce n’est que plus tard que le sens raisonnable de ces considérations se fait jour. » 
    Citation de Jean Arp.

    « Souvent, un détail d’une de mes sculptures, un galbe, un contraste me séduit et devient le germe d’une nouvelle sculpture. J’accentue ce galbe, ce contraste, et cela entraîne la naissance de nouvelles formes. Parmi celles-ci, certaines – deux par exemple – poussent plus vitre et plus fort que les autres. Je les laisse pousser jusqu’à ce que les formes originelles soient devenues accessoires et presque indifférentes. Finalement, je supprime une de ces formes accessoires et indifférentes afin de dégager les autres. Il me faut souvent des mois, des années pour mener à bien une sculpture. […]. »

    Jean Arp, Jours effeuillés. Poèmes, essais, souvenirs 1920-1965, Paris, Gallimard, 1966

    « Nous ne voulons pas copier la nature. Nous ne voulons pas reproduire, nous voulons produire. Nous voulons produire comme une plante qui produit et ne pas reproduire. Nous voulons produire directement et non par truchement. Comme il n’y a pas la moindre trace d’abstraction dans cet art, nous le nommons : art concret. »
    Jean Arp, Jours effeuillés. Poèmes, essais, souvenirs 1920-1965, Paris, Gallimard, 1966

    Sources ici et là.

    Giuseppe Penone à la BNF


    La Bibliothèque nationale de France accueille Giuseppe Penone, figure majeure de l’art contemporain, dont le travail questionne, avec force et poésie, les liens de l’homme avec la nature. Penone a réalisé pour l’occasion Pensieri e linfa (Sève et pensée), une installation spectaculaire conçue à partir d’un immense tronc d’arbre autour duquel s’enroule un texte écrit par l’artiste.

    En regard de cette œuvre emblématique, des pièces inédites et monumentales côtoient dessins, photographies, livres de bibliophilie et livres d’artistes, ainsi qu’une série de 18 gravures récemment créées par l’artiste, qui en a fait don à la Bibliothèque. Cette carte blanche à l’un des artistes majeurs de notre époque est une invitation à déambuler dans une œuvre qui interroge les notions de trace, de temps et de mémoire, entrant ici en résonance avec les collections patrimoniales et les missions de la BnF.

    Pour en savoir plus

    David Hockney, A Year in Normandy/ Contrepoint

     Cette frise longue de 80 mètres a été réalisée sur iPad et donne à voir les paysages naturels du Pays d'Auge, où réside l'artiste britannique, et leur évolution au fil des saisons. Elle fait écho aux Nymphéas de Claude Monet, œuvre emblématique du musée, ainsi qu'à la Tapisserie de Bayeux, qui a inspiré David Hockney.

    David Hockney, A Year in Normandy/ Pour en savoir plus, c'est ici.

    13 octobre 2021 au 14 février 2022


    [ Fondations et centres d'art ] - Ressources


    Cet été, lors de parcours en France, on trouve l'occasion de se dénouer les méninges, de s'étonner, de s'émerveiller ou s'émouvoir
    ... Bref, de ne pas rester indifférents aux créations de nos contemporains.
    Petite sélection des découvertes de lieux étonnants...

    [Cliquer sur les images pour accéder aux sites]


    Le château d'Oiron,   79 Oiron

    Le magasinCentre national d'Art Contemporain de Grenoble, 68 Grenoble

    Le Consortium, 21 Dijon

     Le Lieu Uniquequai Ferdinand-Favre, 44 Nantes

    La Villa Arson20 av. Stephen Liégeard, 68 Nice
     
    Le domaine de Kerguéhennec dans le Morbihan (Bretagne)

    Le Centre international d'art et du paysage en Limousin, centre international d'art et du paysage.

    Le Festival des jardins de Chaumont sur Loire

    et pour ceux qui ne partirait pas :
    La Maison Rouge, 10, Boulevard de la Bastille, 75012 Paris

    Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris

    Le plateau/ Centre d'art contemporain, Frac Ile de France.

    Nous les arbres/ Fondation Cartier



    Une exposition superbe !
    ... qui vient d'être prolongée jusqu'au début de 2020, du fait de son succès.

    Réunissant une communauté d’artistes, de botanistes et de philosophes, la Fondation Cartier pour l’art contemporain se fait l’écho des plus récentes recherches scientifiques qui portent sur les arbres un regard renouvelé.L'art croise l'art... Inspirant !
    Pour en savoir plus, cliquer ici.

    Bill Viola - The Reflecting Pool - Mise en scène de l'image

     

    Jeux de présence/absence de l’homme au cœur du dispositif

    Analyser la place de l’homme dans cette œuvre au niveau de la forme (dans le cadre, le champ et le hors-champ) et du contenu (récit, discours produit).

    L'homme face à la nature

    Dans cette vidéo, Bill Viola offre à son personnage principal une place centrale en le plaçant au milieu du cadre. Celui-ci est entouré par la nature : la forêt derrière lui et la mare devant laquelle il se tient. La bande sonore est, quant à elle, exclusivement composée des bruits du vent : son de la nature par excellence.
    The Reflecting Pool semble donc mettre en scène l’immersion totale de l’homme au sein de la nature. Cette idée de fusion atteint son paroxysme lorsque l’image de l’homme se fond progressivement dans le paysage, comme s’il était absorbé par la forêt à l’arrière-plan. La disparition de son reflet dans l’eau au moment du saut avait précédemment amorcé cet effacement de l’humain dans le végétal. Homme et nature ne forment alors plus qu’une seule entité.
    Par ailleurs, on peut également déceler dans cet « effacement » une réflexion sur la condition de l’être humain vis-à-vis de la nature : à savoir l’aspect éphémère et mortel de l’homme opposé à la toute-puissance de la nature. Comme si la nature reprenait ses droits, elle gomme toute présence humaine.
    Au cours du temps, l’homme passe donc d’une place centrale à une place hors-champ tout à fait singulière. En effet, Bill Viola propose avec cette vidéo un hors-champ basé sur les éléments naturels : le hors-champ de la forêt quand le personnage s’efface et quand il s’éloigne vers la fin de la vidéo et le hors-champ de l’intérieur du bassin, matérialisé par la sortie de l’eau du personnage à la fin de la séquence.

    L'homme face au temps

    Le jardin des délices


    Pour voir le tableau dans ses détails infinis, cliquer sur le lien ici.

    Zao Wou-Ki - L’espace est silence.

    Hommage à Claude Monet, février-juin 91 – Triptyque, 1991
    huile sur toile, 194 x 483 cm
    Collection particulière


    Peindre, peindre. Toujours peindre. Encore peindre. Le mieux possible, le vide et le plein, le léger et le dense, le vivant et le souffle
    Zao Wou Ki 


    Zao Wou-Ki n’aime pas le mot « paysage » auquel il préfère celui de « nature ». Ses rapports avec le monde extérieur sont faits de découvertes et de voyages, de rencontres fécondes dont les premières furent avec Henri Michaux et le compositeur Edgar Varèse. Poésie et musique demeureront pour lui deux pôles d’attraction permanents, comme une tension nécessaire avec la peinture – donnant sens, à mesure que son art s’affirme, à l’expression que l’artiste a inspirée très tôt à Michaux : L’espace est silence.

    Dossier pédagogique ici
    Livret en famille .



    L'espace est silence (Henri Michaux).

    Artiste au croisement de plusieurs mondes, Zao Wou-Ki quitte la Chine en 1948 pour venir à Paris au moment où l’« art vivant » commence à se partager entre les États-Unis et la France. Son œuvre traverse les débats esthétiques qui marquent le développement de l’art moderne et, s’il appartient à une scène parisienne qu'il apprécie, il perçoit très tôt la vitalité de la peinture américaine. Progressivement, il renoue aussi avec certains traits de la peinture chinoise dont il s’était écarté de façon volontaire.

    Une déambumation dans l'espace, dans la peinture, une immersion...

    François Michaud et Erik Verhagen, commissaires de l’exposition.

    Andy Goldsworthy, "River and tides", 2001


    Andy Goldsworthy est un artiste britannique, né dans le Cheshire le 26 juillet 1956, qui produit des œuvres spécifiques dans des sites naturels.
    Il est l'un des principaux artistes du Land Art .
    Il  privilégie les éléments naturels trouvés dans l'environnement proche (terre, eau, glace, laine, feuilles, branches, pierres...) pour créer des travaux souvent éphémères qui révèlent le caractère du site choisi.

    Pour retrouver la vidéo en haute qualité : c'est ici.
    Andy Goldsworthy, "River and tides", 2001.

    [Land Art] versus [Earthworks] - Mouvement artistique



    Andy Goldsworthy
    Land art
    Ensemble de travaux d’inspiration diverses qui ont en commun le travail avec et dans la nature, dans un souhait de sortir des frontières traditionnelles de l’art, afin de réinterroger les rapports de l’homme à la nature. Elle se caractérise pour la plupart par des installations dans des espaces extérieurs. 

    Le plus souvent, les œuvres sont réalisées à l'extérieur, exposées aux éléments, et soumises à l'érosion naturelle ; ainsi, certaines œuvres ont disparu et il ne reste que leur souvenir photographique et des vidéos. Elles utilisent directement les matériaux trouvés sur place (bois, terre, pierres, sable, rocher, etc.). Les premières œuvres ont été réalisées dans les paysages désertiques de l'Ouest américain à la fin des années 1960.
    Un très bon article sur les oeuvres d'Andy Goldsworthy ici



    Smithson, Dessin de la spirale Jetty
    Earthworks  : œuvres les plus imposantes, réalisées avec des équipements de construction, littéralement terrassements, c'est à dire avec altérations durables du paysage

    Mots clefs : PAYSAGE, nature, extérieur, espace, éphémère, temps, éléments, In situ, expérience/ monde réel...

    Actions : creuser, déplacer, transporter, accumuler, griffer, tracer, planter…

    Les artistes travaillent souvent dans des lieux éloignés des centres urbains et l'usage de la photographie leur permet de faire connaitre leurs œuvres. Des croquis, reportages et vidéos sont présentés au public et permettent à l'artiste de vivre et de réaliser d'autres œuvres. C'est ainsi que dans les années 1970, certaines œuvres réintègrent les musées et expositions, d'abord par l'image puis par des installations dans les espaces intérieurs.


    Artistes :  Christo et Jeanne-Claude, Robert Smithson, Andy Goldsworthy, Richard Long...

    Quelques oeuvres :
    -Michael Heizer, Double Negative :240 000 tonnes de roches sont déplacées dans le désert du Nevada.  
    -Robert Smithson (1970), Spiral Jetty :longue jetée de 457 m de long et de cinq mètres de large environ au bord du Grand Lac Salé. Elle fut engloutie par une brusque montée des eaux en 1972.
    -Peinture des montagnes du Tibesti par Jean Verame.
    -Walter De Maria, The Lightning Field : 400 poteaux en acier inoxydable dans le désert du Nouveau-Mexique
    -Christo et Jeanne-Claude, The Umbrellas : 2 700 parasols jaunes ou bleus simultanément sur la côte californienne et au Japon,
    -Christo et Jeanne-Claude, Surrounded Islands :gigantesques nénuphars de tissu rose autour des îles de Floride,
    -Ligne d'ardoises de Richard Long au Centre d'arts plastiques contemporains de Bordeaux (CAPC). 

    Blaise Drummond au lycée Jules Ferry !

    Blaise Drummond à la rencontre des collégiens

     
    Jeudi 11 mai, deux classes de 3ème et une classe de 4ème du collège Jules Ferry ont accueilli l’artiste irlandais Blaise Drummond.
    Venu spécialement à Paris, Blaise Drummond a présenté son travail et plus particulièrement The Salvation of Expanded Rationality, peinture prêtée par le FMAC et exposée dans le hall de bronze jusqu’à la fin de l’année.
    Blaise Drummond, Anne Charbonneau (professeure d’arts plastiques), François Fouquet Dubois (artiste médiateur culturel au musée d'Art moderne de la Ville de Paris) et Sandrine Mazokopakis (documentaliste) © Juliette Degorce – FMAC, Paris
    Blaise Drummond, Anne Charbonneau (professeure d’arts plastiques), François Fouquet Dubois (artiste, médiateur culturel au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris) et Sandrine Mazokopakis (documentaliste) © Juliette Degorce – FMAC, Paris
    Présentation de son travail © Juliette Degorce - FMAC, Paris
    Présentation de son travail © Juliette Degorce – FMAC, Paris


    Karl Blossfeld


    « Mes documents sur les plantes doivent participer au rétablissement du lien avec la Nature. Ils devraient réveiller à nouveau le sens pour la Nature, indiquer les trésors riches dans la nature et favoriser l’observation de notre faune locale »
    in Karl Blossfeldt, introduction de son livre Wundergarten der Natur (Le Jardin merveilleux de la nature).

    Karl Blossfeldt (1865-1932) s’est lancé dans la photographie des formes végétales à la fin du XIXe siècle. Des photographies noir et blanc épurées, presque architecturales, qu’il réalise à la chambre noire. Passionné des plantes, il les immortalise comme des témoignages, comme un herbier photographique où chacune est nommée par son nom latin.

    Des centaines de clichés sont à découvrir sur le site qui lui est consacré : Karl-Blossfeldt-Archiv (en anglais et allemand).