Expo [photos/ L'humain, le corps]...

Edu Simões, "Gastronomie pour une dure journée de labeur", 2004

"En 2004, j'ai visité quelques bâtiments en construction à Sao Paulo et j'ai demandé aux ouvriers l'autorisation de photographier leurs gamelles. C'était l'heure du déjeuner et, même s'ils étaient affamés, la plupart d'entre eux ont accepté. Comme d'habitude au Brésil, chacun avait quitté sa maison pendant la nuit en apportant son repas, généralement préparé par leur femme ou quelqu'un de leur famille. On sait qu'il y a une "hiérarchie de contenu", en effet si chaque gamelle contient comme base des haricots ou du riz, dès lors qu'il y a de la viande, on comprend tout de suite que l'ouvrier réussit bien sa vie. Si elle contient des abats de poulet ou de porc, cela veut dire qu'il tient encore le coup. Mais si par contre sa gamelle n'a entre son riz et ses haricots qu'un ouf, le populaire ovo frito, c'est la pauvreté qui s'annonce. Il y a dans l'arrangement de chaque gamelle l'espoir que ce petit container puisse "tuer la faim" de son détenteur. Il y a dans le contenu la certitude d'une nouvelle journée de dur labeur."

Rogerio Reis, " Personne n’appartient à personne ", 2010.
Réflexion sur le thème du droit à l’image, et la possession de l’image de son propre corps. Sans droit à l'image préalable qui l'autoriserait à capturer l'image d'inconnu, le photographe capte des corps, des scènes de tendresse sur la plage... L'exposition montre un recouvrement des parties identifiables (visages) par des pastilles de couleurs masquent les visages des personnages capturées.

Kitsou Dubois, "Perspectives, le temps de voir ", installations. Video. 
Photographe : Loïc Parent /2011.
Magique...
Maison européenne de la photographie.
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