Le Smartphone comme vecteur de création artistique


Depuis la fin des années 2000, les Smartphones ont un impact considérable sur l'ensemble de nos usages et se sont durablement installés dans notre quotidien.
Le Smartphone a remplacé le sac à dos de “Bonjour Monsieur Courbet” et un photographe ou réalisateur sommeille en chacun d'entre nous, capable à tout instant comme en tout lieu de témoigner par l'image de faits banals ou extraordinaires. Les festivals, eux aussi, se succèdent en confirmant ces diverses expressions d'une mobilité créative.
Quant aux réseaux, ils autorisent les voyages immobiles, l'ubiquité se fait pratique artistique. A l'ère du numérique pour tous, les artistes aussi se saisissent, par le détournement, de ces usages ou pratiques amateurs.
Cette culture de l'instantané n'est pas à apprendre par les élèves que nous côtoyons désormais. Ils sont nés avec les réseaux sociaux et les smartphones, et là où, pour certains, ces outils sont encore des domaines à conquérir, ils sont pour eux un objet totem, un moyen d'exister socialement. Leur quotidien tourne autour de ces médias. Ils en usent et abusent, en maîtrisent les codes, les fonctions allant même jusqu'à les « torturer ».
Avec leurs smartphones nos élèves peuvent capturer des moments en prenant des photographies ou des films. Ils ont accès à l'Internet où il peuvent participer à des discussions en postant de nouveaux contenus ou en lisant ceux des autres. Ils peuvent lire les flux d'information auxquels ils sont abonnés (YouTube, Twitter etc...). Dans les moments de tension, le smartphone permet d'écouter de la musique ou de regarder des vidéos. Le téléphone est donc devenu bien plus qu'un téléphone. Il est un couteau suisse identitaire avec lequel les individus construisent et modèlent leurs identités.

Pour en savoir plus, cliquer sur le site de l'Académie de Rouen ici

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